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Par Gilles Munier /
Il y a deux jours, le bureau du Premier ministre Nouri al-Maliki a informé l’avocat irakien Badie Aref que ce dernier est favorable à la libération de Tarek Aziz – ancien vice-Premier ministre - et de Sultan Hashem - ancien ministre de la Défense – du temps de Saddam Hussein*.
Il y a deux semaines, le bruit courait à Bagdad que Tarek Aziz et Sultan Hashem se trouvaient déjà au Qatar.
Les milieux bien informés savaient que depuis la bérézina des troupes gouvernementales à Mossoul et à Tikrit et la proclamation d’un califat couvrant les régions à majorité sunnite s’étendant des portes de Bagdad à celles d’Alep en Syrie, de contacts secrets avaient lieu entre des représentants du Parti Baas clandestin irakien et les Etats-Unis.
Une des conditions posées par le Baas pour aller plus loin dans les discussions était la libération des prisonniers politiques.
Tarek Aziz et Sultan Hashem - emprisonnés depuis 2003 - ont été condamnés à mort lors de procès iniques.
Photo: Tarek Aziz
*Source : Shafaq News
Lire aussi :
Les néo-baasistes au secours de l’Irak ?
Tarek Aziz et la mort lente des prisonniers politiques irakiens (10/3/12)
Tarek Aziz, l’homme qui en sait trop (Afrique Asie – juin 2008)
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