par Gilles Munier
Les Kurdes sont à peu près 30 millions, répartis principalement sur quatre pays : la Turquie, l’Iran, l’Irak et la Syrie. Aujourd’hui en Irak, Massoud Barzani et Jalal Talabani seraient – dit-on - sur le point de proclamer l’indépendance du Kurdistan. La carte du nouvel Etat, présentée en juillet dernier à l’ « Assemblée nationale », englobe des territoires sur lesquels les Kurdes n’ont aucun droit de préemption… mais qui sont riches en pétrole. Il ne fait aucun doute que ce « Grand Kurdistan», décrété unilatéralement, sera une source de conflits incessants qui déstabiliseront le Proche-Orient. Personne – à part les Etats-Unis et Israël - n’a à y gagner, surtout pas les Kurdes.
L’article 62 du Traité de Sèvres de 1920 - récusé en juillet 1923 par le Traité de Lausanne – prévoit d’accorder « l’autonomie locale » aux régions « où domine l’élément kurde ». Une carte du Kurdistan – que l’on pourrait intituler aujourd’hui « Très grand Kurdistan » - présentée à Sèvres par la délégation kurde, recouvre un territoire s’étendant des abords de la Méditerranée au Golfe arabe… C’était inacceptable pour les grandes puissances de l’époque – France, Grande-Bretagne - pour la Turquie, pour les Arabes et pour les Arméniens qui revendiquent une partie des régions que les Kurdes s’approprient.
En Mésopotamie, ce Kurdistan englobait le Willayet de Mossoul, le Sindjar près de la frontière syrienne, la région de Soulimaniya, Kirkouk, et s’arrête du côté de Khanaqin, au nord-est de Bagdad sur la frontière avec la Perse. Pour satisfaire ces revendications, les Anglais envisageaient de créer un royaume kurde, mais uniquement au nord du Willayet de Mossoul. Ils cherchaient en fait à court-circuiter les Turcs qui voulaient qu’on leur rétrocède la ville. Il n’était pas encore question de Kirkouk car le drapeau anglais n’y flottait pas encore. Le projet fut abandonné lors de la création de l’Irak (1) car le sous-sol du nord du pays est gorgé de pétrole...
Révoltes au Kurdistan irakien
Toutes les révoltes déclenchées par les Kurdes en Irak depuis cette époque l’ont été au nom de l’autonomie, mais la question des frontières administratives a rarement été abordée.
Pour Nouri Saïd – Premier ministre pro britannique, de mère kurde – l’autonomie n’est pas l’objectif réel des chefs rebelles. En octobre 1930, parlant de ses négociations avec eux, il informe le Haut Commissaire britannique à Bagdad : « Au début, il s’agissait d’obtenir l’inclusion de garanties… puis les Kurdes manifestent leur mécontentement à l’égard de l’administration existante… puis ils demandent une quasi autonomie et maintenant c’est la sécession » (2).
En Irak, le Kurdistan n’a jamais existé en tant d’Etat pour la simple raison qu’il n’y avait pas d’Etat dans l’empire Ottoman au sens occidental du terme. Il y avait bien eu des principautés kurdes plus ou moins indépendantes du Sultan d’Istanbul, mais elles ne couvraient qu’une infime partie du Kurdistan.
Le Cheikh Mahmoud Berzendji auto- proclamé « humkudar » (roi) du Kurdistan en 1922 ne règne que sur la région de Soulimaniya. Les représentants de Kirkouk siégeant dans son conseil – en fait, ses aides de camp - sont… Turcomans. Les Anglais écrasent sa révolte en utilisant des bombes incendiaires, des gaz asphyxiants, et le déportent dans le sud de l’Irak.
Autre révolte en 1931 : le Cheikh Ahmed Barzani – personnage haut en couleurs qui envisageait, dit-on, de se convertir avec sa tribu au christianisme – parvient à contrôler une région située entre la frontière turque et Aqra, au nord du Mossoul. La RAF bombarde son PC de Barzan et le Cheikh s’enfuit en Turquie.
Son frère Mustapha Barzani prend la relève et ira en Iran avec plus d’un millier de guerriers au service de la petite République kurde de Mahabad. Le nouvel Etat, proclamé le 22 janvier 1946, s’effondre moins d’un an plus tard, abandonné par son allié soviétique. Qazi Mohamed, son Président, est condamné à mort et pendu ; et Mustapha Barzani se réfugie en URSS.
Mustapha Barzani, « Soldat de Kassem »
Mustapha Barzani revient triomphalement à Bagdad onze ans plus tard, après le renversement de la monarchie hachémite par le Général Abdel Karim Kassem. Plusieurs ministres kurdes entrent alors au gouvernement, dont le fils de Cheikh Mahmoud. En échange de la garantie du respect des « droits nationaux » des Kurdes au sein de « l’entité irakienne » et de la parution de journaux kurdes, Barzani se proclame « Soldat de Kassem », et aide celui qui se fait appeler le « Zaïm » (le Leader) à étouffer dans le sang une rébellion nationaliste arabe dirigée à Mossoul par le Colonel Abdel Wahab Chawaf. Blessé, le colonel est achevé sur son lit d’hôpital. Quatre cents de ses partisans – notamment des bédouins Chammar - sont massacrés dans une mosquée par les milices kurdes et les « Forces de Résistance Populaire ».
Le soutien de Barzani au régime de Kassem va plus loin. En mai 1959, il prête main-forte à l’armée irakienne pour réprimer… une révolte de chefs kurdes de la région de Rawandouz. Plus de 24 000 Kurdes s’enfuient en Turquie et en Iran !
Les relations entre Mustapha Barzani et le Général Kassem se détériorent après un long séjour passé par le chef kurde à Moscou, une façon sans doute pour les Soviétiques de signifier au « Zaïm » qu’ils n’apprécient pas sa décision d’évincer du pouvoir le Parti communiste irakien (PCI). Barzani se réfugie dans les montagnes et la guerre reprend. Curieusement, les revendications qu’il fait parvenir à Kassem en mars 1962 sont modérées. Il ne parle que d’ouvertures d’écoles, de développement agricole et industriel, de reconnaissance de la langue kurde ; pas d’autonomie ni de frontières.
Revendications autonomistes
Le 8 février 1963, les Baassistes et les Nassériens renversent Kassem. Abdul Salam Aref accède au pouvoir. Le 4 mars 1963, à la rencontre dite de Kani Maran (la Source aux serpents), Barzani remet une liste de revendications assorties d’un ultimatum à une délégation venue de Bagdad. Cette fois, il réclame l’autonomie pour une région comprenant les liwas (provinces) de Soulimaniya, de Kirkouk, et d’Erbil et des districts des liwas de Mossoul et de Diyala ; ainsi que la répartition des revenus pétroliers entre Kurdes et Arabes. En cas de refus, il menace de reprendre les combats dans les 3 jours.
Bien évidemment, Bagdad rejette les exigences exorbitantes du chef kurde, ce que Barzani souhaite. Le Général Aref accepte néanmoins de reconnaître les « droits nationaux du peuple kurde » sur la base d’une sorte de décentralisation, ce qui dans le contexte politique régional de l époque est une avancée. Le ton monte : en avril 1963, Jalal Talabani – chef du courant dit progressiste au sein du Parti démocratique du Kurdistan (PDK) - accentue la pression sur le nouveau régime et demande la transformation de l’Irak en Etat bi-national. A Bagdad, on crie à la provocation ! Les Kurdes font sauter des installations pétrolières près de Kirkouk.
En novembre 1963, Aref élimine les Baassistes du pouvoir. Est-ce un hasard ? Les exigences de Barzani se font aussitôt moins pressantes… Le PDK l’accuse d’être trop conciliant. Menacé, Jalal Talabani s’enfuit en Iran. Ses partisans sont pourchassés par Obeidollah Barzani.
Nouveau retournement en 1964 : Mustapha Barzani exclut tout retour des « régions libérées » sous l’autorité de Bagdad et réclame l’autonomie. En secret, il s’allie au Chah d’Iran dont l’aide militaire et financière – avec celle des Etats-Unis et d’Israël - vont lui permettre de contrôler un territoire montagneux s’étendant de la frontière syrienne à la région de Khanaqin, à l’exception notable des grandes villes kurdes. Jalal Talabani, lui, prend le parti de Bagdad et participe avec des unités de mercenaires kurdes à la bataille du mont Hendrin (2875m) face à Idriss Barzani et 1 700 peshmergas.
Projet d’autonomie pour les Kurdes
Le 17 juillet 1968, le Général Abdel Rahman Aref – qui a pris la suite de son frère mort dans un accident d’hélicoptère – est renversé. Le Baas, avec à sa tête le Général Hassan Al-Bakr, prend le pouvoir et le consolide. Il soutient d’abord Jalal Talabani qui fait la chasse aux barzanistes, cette fois pour le compte du Baas… Les combats au Kurdistan font rage, sur fond de conflit larvé irano-irakien, jusqu’à ce que Saddam Hussein, alors Vice-président du Conseil de Commandement de la Révolution (CCR), soit chargé d’entamer des négociations avec les rebelles.
Le 11 mars 1970, Arabes et Kurdes parviennent à un accord historique. Ils s’entendent pour que l’autonomie soit accordée, dans un délai fixé à 4 ans, aux gouvernorats peuplés majoritairement de Kurdes. La langue kurde devient langue officielle avec l’arabe dans la région autonome, un Vice-président de la République sera obligatoirement kurde et les unités de mercenaires de Jalal Talabani devront être dissoutes. Enfin, le PDK peut reprendre ses activités et publier son journal « Al-Taakhi ».
Pendant les quatre années suivantes, la délimitation des frontières administratives et le statut de la région autonome furent l’objet de discussions serrées entre Saddam Hussein et le PDK. Idriss Barzani, représentant son père, s’appuyant sur une carte du 18ème siècle, réclame l’intégration des régions de Sindjar - avec le champ de pétrole d’Aïn-Zaleh - de Kirkouk et de Khanaqin dans la future région autonome. Saddam Hussein refuse, arguant qu’il n’y a aucune raison de reconnaître des droits territoriaux aux Kurdes dans des régions où ils ne sont pas majoritaires, même si c’était le cas par le passé (3).
Finalement, les gouvernorats retenus sont : Dohouk, Erbil, Soulimaniya. Celui de Kirkouk, comportant de nombreux « secteurs mixtes » - c’est à dire peuplés de plusieurs ethnies et minorités non- kurdes, comme les Turcomans – ne fait pas partie du projet de région autonome.
La Région autonome du Kurdistan
Malgré ces avancées, Mustapha Barzani ne veut rien entendre. Il craint que l’autonomie ne remette en cause le pouvoir de la féodalité kurde sur les paysans qui la sert comme au Moyen Age. Il voit d’un mauvais oeil l’application au Kurdistan de la réforme agraire en vigueur dans le reste du pays. Comme à son habitude, il fait donc monter les enchères : il exige Kirkouk et demande que les ressources pétrolières du nord soient réparties au nombre d’habitants des régions concernées. L’autonomie financière fait-il savoir, est plus importante que l’autonomie administrative. Nouveau refus de Saddam Hussein. Un Etat, dit ce dernier, ne peut désavantager le développement d’une région moins peuplée qu’une d’autre. Barzani n’est plus, pour lui, dans une logique d’autonomie, mais de confédération.
La signature du Traité d’amitié irako-soviétique en avril 1972 et la nationalisation de l’Iraq Petroleum Company (IPC) vont changer la donne et lui offrir l’occasion de reprendre les combats. Dès le mois de mai 1972, la CIA apporte secrètement son soutien financier. Conséquence : le 11 mars 1974, quand l’autonomie est enfin octroyée aux Kurdes, Mustapha Barzani la rejette. Il avouera plus tard au journaliste Paul Balta du Monde que « qu'Israël, l'Iran du Chah, et les Etats-Unis l'avaient fortement dissuadé d'accepter cet accord en espérant que les Kurdes déclencheraient une guérilla pour affaiblir Saddam Hussein dont le projet de modernisation de l'Irak inquiétait déjà les Etats-Unis et leur grand allié Israël » (4). Dans une interview au Washington Post du 22 juin 1973, il promet aux Etats-Unis de servir leur politique dans la région et si l’aide américaine s’avère « substantielle » de « prendre le contrôle des puits de Kirkouk et d’en confier l’exploitation à une compagnie américaine ». Selon le Rapport Pike rédigé par la CIA en 1975, il se serait même déclaré prêt à faire du Kurdistan le 51ème Etat des Etats-Unis !
Le PDK se disloque. Obeidollah Barzani est de ceux qui estiment que l’expérience d’autonomie négociée en Irak vaut la peine d’être tentée. En avril 74, il sera nommé ministre d’Etat. Son père le traite de « traître ». Plusieurs membres du Politburo fondent un PDK dissident à Bagdad, et il ne sera plus question des frontières de la Région autonome du Kurdistan jusqu’à la chute de Bagdad en avril 2003.
La rébellion kurde teint tête à l’armée irakienne jusqu’à l’Accord d’Alger signé le 6 mars 1975 par le Chah et Saddam Hussein. Les deux pays belligérants s’engagent, dans une clause secrète : ne plus aider leurs oppositions respectives. La guérilla kurde s’effondre en quelques jours. Mustapha Barzani meurt le 2 mars 1979 d’un cancer aux Etats-Unis où il s’est installé avec son fils Massoud.
Indépendance de fait
On aurait pu penser que l’histoire des relations entre la rébellion kurde et Bagdad, riche en rebondissements, allait s’arrêter là. Il n’en est rien : après avoir renversé le Chah d’Iran, l’Ayatollah Khomeiny fait appel aux Kurdes pour déstabiliser l’Irak. Avant de mourir, Mustapha Barzani renvoie Massoud au Kurdistan irakien pour ne pas laisser le terrain libre à Jalal Talabani qu’il déteste.
Avec le déclenchement de la Première guerre du Golfe (1980-1988), dite Iran-Irak, la rébellion est relancée. La répression est terrible. Lors de l’opération Anfal, dirigée par Ali Hassan Al-Madjid, une zone de sécurité est créée le long des frontières : les villages sont détruits et leur population déplacée et regroupée. A chaque intrusion iranienne en Irak, les gaz de combat sont utilisés, parfois de part et d’autre comme lors de la bataille controversée de Halabja. Pendant toute cette période, le gouvernement régional, situé à Erbil, poursuit ses activités.
L’accalmie découlant du cessez-le-feu signé par l’Iran le 18 juillet 1988 est de courte durée. L’’entrée des troupes irakiennes au Koweït en août 1990 débouche sur une Seconde guerre du Golfe, et à l’instauration en avril 1991 d’une zone d’exclusion aérienne au nord du 36ème parallèle. Massoud Barzani et Jalal Talabani ont les mains libres au Kurdistan pendant treize ans.
Les frontières inacceptables du « Grand Kurdistan » irakien
Aujourd’hui, son fils Massoud Barzani est Président de la Région autonome. Jalal Talabani est « Président de la République ». Ils ont fait taire provisoirement leurs querelles et grignoté des portions de territoires hors de la Région autonome. Ils n’ont plus à craindre l’armée irakienne : elle a été dissoute par Paul Bremer ; et ils interdisent à toute force armée de pénétrer dans la zone qu’ils contrôlent si elles sont composées d’Arabes. Leurs milices entraînées, armées et protégées par les Américains et les Israéliens, sont apparemment en position de force pour s’emparer de Kirkouk, du Sindjar et de Qanaqin.
La carte présentée à l’Assemblée nationale irakienne en juillet 2005 par Mullah Bakhtiyar, un des dirigeants de l’UPK (Union Patriotique du Kurdistan), comprend le gouvernorat de Ninive dans sa totalité, c'est-à-dire avec Mossoul, Tell Afar (5% de Kurdes, 75% de Turcomans !), le Sindjar (Yézidi) et une grande partie du plateau de la Djeziré. Elle englobe ensuite bien évidement Kirkouk et Tuz Kurmatu – tout le Turkmeneli, pays des Turcomans - puis elle coupe Baqubah et passe à une quinzaine de kilomètres à l’est de Bagdad pour descendre au sud-est jusqu’à Jassan et Badra sur la frontière avec l’Iran. La chaîne du Hamrin sert au nord de « ligne de démarcation » entre Arabes et Kurdes. Et encore, certains extrémistes kurdes font valoir que si le Kurde Salah Eddine (Saladin) est né à Tikrit – située au sud de cette montagne - c’est parce que la ville l’était aussi !
Le tracé de la carte du Kurdistan a été adopté par le Parlement kurde. Selon Mullah Bakhtiyar, il est basé sur des « faits historiques et géographiques ». Les Kurdes, a-t-il dit aux membres de l’assemblée médusés, veulent bien négocier des privilèges ou des postes ministériels mais les frontières du Kurdistan sont une ligne rouge à ne pas franchir (5). Les chefs kurdes pourraient bien réclamer que les Kurdes vivant en Irak hors du Kurdistan dépendent de l’Etat kurde et soient considérés comme des citoyens privilégiés, comme le demandait Barzani dans son contre projet de loi régissant la région autonome (6).
Jalal Talabani a proposé aux Turcomans en janvier dernier un statut d’autonomie (7) … au sein du futur Etat kurde, mais la confiance ne règne pas. Les Turcomans veulent qu’on respecte leurs droits sur la terre de leurs ancêtres. Talabani n’a d’ailleurs pas répondu lorsqu’on lui a demandé d’indiquer les régions concernées… Dans le projet « Grand Kurdistan », les Yézidis et les Shabaks (8) qui se disent ni Kurdes, ni Arabes sont « kurdifiés ». Les Assyriens sont décrétés Kurdes parce que parlant le kurde, à la différence des Chaldéens qui sont dits Arabes, comme si l’origine du schisme religieux entre ces deux communautés découlent de leur appartenance ethnique supposée.
Massoud Barzani et Jalal Talabani veulent « le beurre, l’argent du beurre et le sourire de la crémière »... Ils devraient se contenter du territoire de la Région autonome avec quelques aménagements négociés, et entamer les réformes sociales tant attendues par leur peuple. Sinon, ils doivent s’attendre à des révoltes populaires, comme à Halabja en mars dernier où des manifestants furieux ont détruit le mausolée.
Qui peut croire que les Turcomans et les Arabes accepteront la politique du fait accompli ? Ils ne se laisseront déposséder ni leur identité ni de leurs terres. Il y aura de nouvelles guerres et les « amis » américains et israéliens ne répondront pas toujours aux appels à l’aide des féodaux kurdes.
(10/4/06)
Notes :
Carte p. 1 : Strafor.com – 3/1/06 (1) Alerte au Kurdistan, par Edouard Sablier – Le Monde, 26/9/61 - (2) Lettre du 18 octobre 1930, source : Foreign Office 371 14 523, citée par Chris Kutschera, Le mouvement national kurde, Flammarion, 1979 - (3) Compte rendu des négociations - Exposé de Saddam Hussein, le 11 mars 1975 – Propos sur les problèmes actuels, Editions Ath-Thawra – Bagdad (sans date) - (4) Le projet politique des Etats-Unis n'est-il pas d'atomiser le Proche-Orient ? Interview de Paul Balta par Saïd Branine (26/3/03)
http://www.oumma.com/article.php3?id_article=593&var_recherche=paul+balta
(5) Kurdish leaders redrawn map with larger Kurdistan. (6) L’Irak nouveau et le problème kurde, par Aziz El Hadj, Ed. Khayat, 1977 – (7) The New Anatolian (30/1/06) - (8) Iraq’s Shabaks are being opressed by Kurds, par le Dr. Hunain Al-Qaddo.
Http://web.krg.org/articles/article_print.asp?ArticleNr=4744