Par Said Amori (revue de presse : Anadolu – 20 janvier 2024)*
Israël a fait savoir aux États-Unis, vendredi, que si un accord n’était pas obtenu au terme duquel le Hezbollah retire son unité d’élite ‘’al-Radwan’’ de la frontière nord, il n’aura d’autre choix que de lancer une opération militaire à cet effet.
La société de radiodiffusion publique israélienne a rapporté que Tel Aviv ‘’a transmis un message aux États-Unis dans lequel il prévient que si un accord n'est pas obtenu prochainement portant sur le retrait de l’unité al-Radwan des frontières d'Israël, il n’aura d'autre choix que de lancer une opération militaire dans la région’’.
« Tel Aviv a constaté un léger retrait des membres de la force al-Radwan de la zone frontalière avec le Liban, mais cela n’est pas suffisant, car ils doivent se retirer au-delà du fleuve Litani’’, ont affirmé des sources israéliennes sous couvert d’anonymat, citées par la société de radiodiffusion publique israélienne.
Les sources ont ajouté que ‘’la menace de lancement de missiles antichars et de missiles de précision contre les zones israéliennes augmente’’, notant qu’’'il s'agit de la plus grande menace posée par les forces du Hezbollah à la frontière nord’’.
De son côté, le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, a déclaré que ‘’si un accord n’est pas conclu avec le Hezbollah, Tel Aviv aura recours à la force’’.
Le quotidien israélien ‘’Yedioth Ahronoth’’ a rapporté, citant Gallant lors de sa visite dans la zone frontalière avec le Liban : ‘’si on n'obtient pas un accord au terme duquel le Hezbollah respecte le droit des habitants à la frontière à vivre en sécurité, nous devrons assurer la sécurité avec la force’’.
Le 11 août 2006, le Conseil de sécurité de l'Onu a adopté à l'unanimité de ses 15 membres la résolution n° 1701, qui prévoit entre autres la cessation complète des hostilités entre le Liban et Israël, et l’établissement, entre la Ligne bleue (séparant le Liban et Israël) et le fleuve Litani, d’une zone d’exclusion de tous personnels armés, biens et armes autres que ceux déployés dans la zone par le Gouvernement libanais et les forces de la FINUL.
Traduit de l’arabe par Majdi Ismail
*Source : Anadolu