Par Gilles Munier
Entre 500 et 1000 prisonniers politiques irakiens ont été libérés le 22 juillet, suite à l’attaque de commandos de la résistance contre deux prisons, celle d’Abou Ghraib – tristement célèbre – et celle de Taji - trente km au nord de Bagdad - qui ne vaut pas mieux pour ce qui concerne le traitement réservé à ses occupants.
Au moins 25 membres des forces de sécurité auraient été tués. L’information a été confirmée par Shwan Taha, membre du Comité de Sécurité et de Défense du régime Maliki.
La bataille qui a fait rage pendant plus 2 heures se poursuivait encore le lendemain matin dans les environs de Taji. Les portes principales des prisons ont d’abord été pulvérisées par des voitures piégées conduites par des kamikazes, pendant que des tirs de mortiers s’abattaient sur les bâtiments. Pendant l’assaut général, les prisonniers se sont soulevés et ont mis le feu aux cellules et aux bureaux, puis participé aux combats.
Selon le site Iraq Boby Count, en juillet les attaques de la résistance auraient fait plus de 535 victimes et, d’après les Nations unies, plus de 2500 Irakiens auraient été tués depuis avril, la plupart lors d’attentats sauvages perpétrés dans des quartiers à majorité chiite.