Par Marie-Charlotte Roupie (revue de presse : France 24 – 28 août 2023)*
Reportage de notre correspondante Marie-Charlotte Roupie de Kirkouk à Bassora, en passant par Bagdad, où les eaux sont contaminées et les polluants s’accumulent.
L’Irak sort de plusieurs mois étouffants, avec des températures atteignant les 50°C, et le niveau des rivières a fortement baissé. Traversé par le Tigre et l’Euphrate, le pays souffre de la désertification et s’inquiète de la disparition de l’eau. En cause, des barrages turcs et iraniens en amont et une utilisation excessive des ressources, notamment pour l’agriculture. Du nord au sud du pays, pétrole, médicaments, eaux usées empoisonnent l’eau. Les Nations unies estiment que l’Irak perdra 20 % de son eau d’ici 2025, augmentant considérablement les risques sanitaires liés à la pollution. Malgré ces prédictions et les mesures légales prises contre les pollueurs, les entreprises privées comme publiques continuent de faire la sourde oreille.
*Source : France 24