Par Gilles Munier/
L’Union Patriotique du Kurdistan (UPK), le Gorran (Mouvement pour le Changement) et le Parti Islamique du Kurdistan - c’est-à-dire 3 des principaux partis représentés à l’Assemblée régionale (59 sièges sur 111) - accusent Massoud Barzani qui brigue un nouveau mandat à la tête de la Région autonome du Kurdistan irakien, d’ « usurpation du pouvoir et de monopoliser l’économie » à son profit et celle de son clan.
Sans l’accord du Parti démocratique du Kurdistan (PDK, le parti de Barzani), disent ses opposants, aucun contrat ne peut être signé. Les hommes d’affaires étrangers ajouteraient : sans parler des dessous de table et des versements d’avances sur commissions.
On savait tout cela depuis longtemps, mais c’est mieux en le disant !
Réponse du PDK : « Ce sera Barzani ou le chaos… »
L’élection présidentielle aura lieu le 20 août prochain. A moins que…
En attendant le scrutin, Barzani peut compter sur le soutien des Etats-Unis, d’Israël, de la France et de la Turquie. De leur côté, l’UPK et le Gorran entretiennent de bonnes relations avec l’Iran.
A suivre…
Photo : Massoud Barzani, président de la Région autonome du Kurdistan
Sources :
Les partis kurdes se sont opposés à Masoud Barzani (Ezidipress.com – 1/8/15)
Iraqi Kurdistan’s Barzani faces an uncertain political future (Ekurd.net – 4/7/15)
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