- ‘’Drapeaux génocidaires, on ne veut plus les voir en l’air’’, ont notamment scandé les manifestants mobilisés.
Par Feïza Ben Mohamed (revue de presse: Anadolu – 1er juin 2024)*
Près d’un millier de manifestants se sont mobilisés samedi en fin de journée devant l’Hôtel de Ville de Nice (sud-est de la France) pour réclamer le retrait des drapeaux israéliens accrochés sur la façade à l’initiative du maire Christian Estrosi.
Depuis une semaine, chaque soir, les militants de la cause Palestinienne se réunissent devant le bâtiment municipal et promettent de poursuivre le mouvement jusqu’au retrait effectif des drapeaux de l’Etat hébreu.
« Estrosi tes drapeaux c’est la honte et le sang », « drapeaux génocidaires, on ne veut plus les voir en l’air » ou encore « Gaza, Nice est avec toi », ont notamment scandé les personnes mobilisées.
Plus tôt dans l’après-midi, près de 5 000 personnes ont défilé dans les rues de la capitale azuréenne avec un passage très remarqué devant le Salon du livre où ils ont fait une halte pour alerter sur le sort des Palestiniens.
Pour rappel, depuis les frappes menées le week-end dernier par l’armée israélienne sur Rafah, ville à l’extrême sud de la bande de Gaza, la mobilisation a pris un nouveau tournant dans l’Hexagone où dans de nombreuses villes, les manifestations sont devenues quotidiennes, alors même que la classe politique française se déchire sur le conflit en cours dans l’enclave palestinienne.
Depuis le 7 octobre, Israël mène une guerre à outrance dans la bande de Gaza qui a fait plus de 118 000 victimes civiles, (entre morts et blessés), en majorité des enfants et des femmes, et près de 10 000 personnes portées disparues dans un contexte de famine et de destruction massive, selon des données palestiniennes et de l’ONU.
Israël poursuit sa guerre déclarée au mouvement Hamas, malgré que le procureur général de la Cour pénale internationale (CPI), basée à La Haye, a demandé l'émission de mandats d'arrêt internationaux contre le premier ministre israélien Benyamin Netanyahu et son ministre de la Défense Yoav Gallant pour ‘’crimes de guerre’’ et ‘’crimes contre l’humanité’', et en dépit d’une résolution adoptée par le Conseil de sécurité appelant à un “cessez-le-feu immédiat.”
*Source : Anadolu