Revue de presse : Al Manar (27/9/21)*
Khalida Jarrar, l’une des figures les plus connues du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), a été libérée dimanche 26 septembre après avoir purgé une peine de deux ans dans une prison de l’occupation israélienne.
Agée de 58 ans, cette députée palestinienne avait été arrêtée en octobre 2019 par les forces d’occupation israéliennes à son domicile de Ramallah, siège de l’Autorité palestinienne en Cisjordanie occupée, lors d’une opération ciblant différentes personnalités palestiniennes.
Cette opération avait été menée dans la foulée de la mort d’une Israélienne, tuée dans une attaque en Cisjordanie occupée imputée par l’armée israélienne au FPLP, mouvement d’obédience marxiste.
Accusée de participation à des activités du FPLP, Khalida Jarrar avait été condamnée en mars dernier à deux ans de prison par un tribunal militaire israélien.
En comptant la période passée en détention avant sa sentence, sa libération était prévue ces jours-ci.
Aussitôt après sa sortie de prison et son transfert à Ramallah en Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël, Khalida Jarrar s’est rendue sur la tombe de sa fille Suha, une militante palestinienne décédée subitement en juillet à l’âge de 31 ans.
Après la mort de sa fille, des ONG palestiniennes avaient demandé à Israël de libérer provisoirement la mère pour lui permettre d’assister aux funérailles, mais cette demande avait été rejetée.
Dans un communiqué, le FPLP s’est félicité de la libération de Khalida Jarrar, qualifiée de «camarade de combat incarnant le plus merveilleux exemple de patience et de ténacité».
*Source : Al Manar
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