Par Gilles Munier
En Irak, la violence est sans fin. Mardi dernier, des bombes ont explosé dans trois mosquées sunnites à Kut (2 morts, 9 blessés) et à Kirkouk (7 morts, 41 blessés). Ces massacres répondaient bien sûr à d’autres explosions dans des quartiers chiites, ou près de Husseiniya (lieu de culte chiite).
Hier, la réplique a été sanglante : pas moins de 15 explosions visant plusieurs districts chiites à Bagdad, ainsi qu’à Bassora, Wasit et Samawa. Bilan provisoire : plus de 160 morts et blessés.
Aujourd’hui, demain… plus tard, d’autres bombes exploseront répondant à d’autres bombes, fauchant des centaines de civils. Jusqu’à quand ? Qui arrêtera le massacre ? Pas le gouvernement, illégitime et impuissant. Pas les Etats-Unis et la « communauté internationale », responsables de la déstabilisation du pays. Alors qui ?
La tragédie du peuple irakien est, elle aussi, sans fin.