«L'état de santé de mon père se dégrade » a déclaré à l’AFP, le 25 décembre, Ziyad Aziz, fils de l’ancien vice-Premier ministre irakien emprisonné à Bagdad depuis 2003, « Mon père ne peut plus bouger et ce sont ses co-détenus qui l'aident à préparer sa nourriture, à nettoyer ses vêtements et à faire la vaisselle ».
Après l’annonce faite par un des conseillers de Nouri al-Maliki, que Tarek Aziz - 75 ans - sera exécuté après le départ d’Irak des troupes américaines, l’ambassadeur d’Italie à Bagdad a remis au chef du gouvernement irakien, le 12 décembre, une lettre officielle demandant une « mesure de clémence » en faveur de l’ancien vice-Premier ministre condamné à mort*.
Abdul Hussein Hamid al-Jabiri, autre conseiller de Nouri al-Maliki, a déclaré que ce genre d’affaire était du domaine de Jalal Talabani, président de la République, qui a affirmé à plusieurs reprises qu’il ne signera pas l’arrêt de mort. Ce qu’on lui demande, c’est de faire libérer Tarek Aziz pour qu’il puisse se faire soigner en Jordanie, ou ailleurs.
* Italy renews its request to save Tariq Aziz
http://www.aknews.com/en/aknews/4/277939/
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