Par Gilles Munier
Le Jerusalem Post annonce qu’en dépit du fait que plus de 150 membres du Congrès se déclarent hostiles à des frappes contre la Syrie, des « groupes juifs » ont lancé un « blitz » pour sauver une résolution les autorisant*.
« Ce sera difficile, mais faisable » a estimé un dirigeant de l’AIPAC, principal lobby pro-israélien. Selon lui, il s’agit en fait – au-delà du cas syrien - de dissuader l’Iran d’acquérir des armes chimiques.
Morton Klein, président de la Zionist Organization of America (ZOA), se refuse à considérer ses interventions comme étant du lobbiying. Pour lui, la question n’est pas d’être « pro-israélien ou pro-arabe », ou de se demander si les frappes renforceraient les Frères Musulmans et Al-Qaïda… mais d’empêcher les forces de l’ « axe du mal » - l’Iran, en particulier - d’utiliser des armes chimiques.
C’est ce que pense également Malcolm Hoenlein, vice-président du Conseil des présidents des principales organisations juives américaines (Council of Presidents of Major American Jewish Organizations) qui ajoute que la défense d’Israël n’a rien à voir dans cette affaire, que c’est une question stratégique d’intérêt national américain.
Le 3 septembre, la section américaine du Congrès Juif Mondial avait appelé le Congrès à autoriser Barack Obama « à prendre des mesures punitives en réponse à l'utilisation d'armes chimiques par le régime Assad », le directeur exécutif de l’AJC (American Jewish Committee) - David Harris - est revenu à la charge en adressant une lettre aux membres du Sénat et à ceux de la Chambre des Représentants leur demandant de soutenir une résolution allant dans ce sens.
Source:
Pro-Israel groups in United States scramble to save Syria strike resolution
Par Michael Wilner, Maya Shwayder (Jerusalem Post -9/9/13)