Oussama Hamdan, membre dirigeant du Hamas
Revue de presse : Al Manar (5 juin 2024)*
Le haut-responsable du Hamas, Oussama Hamdan, a affirmé ce mardi que « la réponse israélienne à la proposition de la résistance en mai dernier n’inclut pas à un cessez-le-feu permanent et à un retrait complet de la bande de Gaza ».
Hamdan a déclaré, lors d’une conférence de presse : « Nous avons fait part de notre position aux médiateurs, à savoir que nous ne pouvons pas accepter un accord qui ne garantit pas un cessez-le-feu permanent et un retrait complet de Gaza ».
Il a souligné que « l’occupation ne verra pas ses prisonniers détenus par la résistance sauf conformément à un accord sérieux et réel à travers lequel nos prisonniers palestiniens retrouveront la liberté ».
Sur les souffrances des prisonniers palestiniens, Hamdan a révelé « qu’ils ont été soumis aux crimes les plus abominables de torture dans les geôles de l’occupation israélienne, depuis le 7 octobre 2023 ».
Il a ajouté que « l’escalade israélienne vise les prisonniers de Cisjordanie et d’alQods occupée, ainsi que les prisonniers palestiniens de la bande de Gaza, sous un gouvernement des plus nazis ».
Hamdan a souligné « qu’ il y a un mépris total envers les prisonniers palestiniens alors que l’Occident accorde un grand intérêt pour les prisonniers de l’occupation, ce qui confirme le soutien aveugle envers l’occupation », ajoutant que « les rapports de l’UNRWA confirment que l’occupation a envoyé 225 corps à la bande de Gaza dans 3 conteneurs, depuis décembre dernier ».
Il a révélé que « le nombre de prisonniers a atteint 9.500 depuis le 7 octobre dernier, et ils subissent l’enfer de la famine, de l’humiliation et des abus sexuels, sachant que leurs os et leurs membres sont brisés ».
Hamdan a rapporté que parmi les prisonniers palestiniens et les personnes enlevées de la bande de Gaza, après le 7 octobre, il y avait des blessés, contre lesquels l’occupation a pratiqué toutes sortes d’humiliation, d’abus et de tortures délibérés », ajoutant que « l’occupation a également pratiqué les crimes les plus laids contre les prisonniers en Cisjordanie et à alQods, et a promulgué des lois qui violent toutes les coutumes, y compris la loi sur l’exécution des prisonniers ».
Un mouvement international pour sauver les prisonniers
Hamdan a indiqué que « l’occupation a arrêté 16 000 femmes depuis 1967, y compris des prisonnières enceintes qui ont accouché dans des prisons dans des conditions difficiles, alors qu’elles étaient enchaînées ».
Il a expliqué que « l’occupation détient toujours plus de 200 enfants palestiniens qui sont confrontés à des conditions difficiles et sont soumis à toutes sortes de tortures, tant physiques que psychologiques ».
Hamdan a appelé à une action internationale urgente pour dénoncer les crimes de l’occupation israélienne contre les prisonniers, et œuvrer pour les poursuivre en justice et les arrêter ».
Plus tôt, le ministère des Prisonniers et ex-prisonniers de la bande de Gaza a averti que la grande majorité des prisonniers de la bande détenus par l’occupation israélienne connaisent un sort inconnu à l’intérieur des sous-sols, des prisons et des camps de l’occupatio», depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza ».
Il a ajouté que les services de sécurité israéliens poursuivent l’enquête auprès des prisonniers pour tenter de leur soutirer des informations, dans des circonstances inhumaines, notamment de nombreuses formes de torture ».
*Source : Al Manar (via Qwant)