Imran Khan
Revue de presse : Al Manar (17/10/22)*
L’ancien Premier ministre pakistanais Imran Khan a remporté six sièges sur huit à l’Assemblée nationale pour lesquels il s’est présenté lors d’une élection partielle qui s’est déroulée ce week-end, ont révélé lundi des résultats non officiels, lors d’un vote qu’il a considéré comme un référendum sur sa popularité.
L’élection fait suite à des mois de querelles politiques qui ont commencé avant que Khan ne soit évincé lors d’un vote de censure en avril, et intervient également à un moment où le Pakistan a du mal à faire face aux répercussions des inondations dévastatrices qui ont noyé près d’un tiers du pays.
S’exprimant lors d’une conférence de presse à son domicile à la périphérie d’Islamabad, Khan a déclaré que « les élections ont eu lieu dans « des circonscriptions où le gouvernement estimait que le PTI (son parti) était le plus faible », ajoutant que « malgré ces tentatives, nos électeurs ont vaincu les candidats de la coalition au pouvoir réunis. »
Le politicien de 70 ans a cherché à perturber le processus politique au Pakistan depuis son éviction en avril, lorsqu’il a demandé à tous les législateurs de son parti de renoncer à leurs sièges, laissant l’Assemblée nationale sans aucun membre du PTI.
La commission électorale a appelé à la tenue d’élections partielles dans 18 circonscriptions, tandis que les dirigeants du PTI ont déclaré que « Khan n’occupera aucun des sièges remportés par le parti », ce qui a conduit à une autre élection.
L’ancien Premier ministre pakistanais Imran Khan s’est présenté dimanche dans 7 des 8 élections partielles, un vote que Khan considère comme un « référendum » sur sa popularité.
Après avoir été destitué au Parlement en avril, Khan a hâte de se présenter aux prochaines élections législatives prévues en octobre 2023.
Khan a déclaré que ce qui avait eu lieu était un référendum, « parce que nos électeurs savaient que nous n’entrerions pas dans l’assemblée, pourtant ils ont voté pour nos candidats ».
Il s’est engagé à annoncer prochainement la date d’une « marche massive » pour ses partisans dans la capitale afin de faire pression sur le gouvernement pour qu’il annonce des élections nationales anticipées avant la date prévue d’octobre de l’année prochaine.
*Source : Al Manar
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