Revue de presse : Agence Anadolu (25/12/18)*
Les Etats-Unis ont établi deux nouvelles bases militaires dans la province irakienne d'al-Anbar (ouest), près de la frontière syrienne, a révélé un responsable irakien mardi.
Cette initiative intervient moins d’une semaine après l’annonce par le président des Etats-Unis, Donald Trump de son intention de retirer l’ensemble des forces américaines de Syrie.
«L’armée américaine a mis en place deux nouvelles installations militaires dans des parties inhabitées de la province», a déclaré à Anadolu Farhan al-Duleimi, membre du conseil d’Al-Anbar.
La première base a été installée dans la zone de Rumana, près de la frontière syrienne, à environ 360 kilomètres à l’ouest de Ramadi, le chef-lieu de la province d’Al-Anbar, a indiqué al-Duleimi.
La deuxième base a été installée à l'est de la ville d'Al-Rutbah, à environ 310 kilomètres à l'ouest de Ramadi et à moins de 100 kilomètres de la frontière syrienne, a-t-il ajouté.
Selon al-Duleimi, ces bases visent à aider les forces irakiennes à "sécuriser les frontières du pays et à prévenir les infiltrations du groupe terroriste Daech".
"Des dizaines de soldats américains ainsi que des drones et autres équipements sont actuellement stationnés dans les deux bases", a déclaré al-Duleimi sans fournir davantage de détails.
Le gouvernement irakien et l’armée américaine n’ont pour l’heure pas émis de commentaires à ce sujet.
Si l’information est confirmée, l’établissement de ces deux nouvelles bases portera à quatre le nombre total de bases militaires américaines dans la province irakienne d’al-Anbar.
Environ 5 mille soldats américains sont encore déployés en Irak depuis la formation en 2014 par les États-Unis d’une coalition en vue de combattre Daech.
Source : Anadolu
Nota (AFI-Flash) : Le 26 décembre, Donald Trump a passé quelques heures sur la base américaine Al-Assad (180 km à l’ouest de Bagdad). Il y a déclaré qu’il n’a « pas du tout » l’intention de retirer les troupes US d’Irak, et qu’il se servirait de ses bases dans le pays pour intervenir, si nécessaire, en Syrie.
Le nouveau parlement irakien devrait proposer un calendrier pour le retrait des forces américaines d’Irak, comme l’avait fait le précédent (sans résultat).