Par Gilles Munier
L’ONG américaine Human Right Watch (HWR) court au secours de Mustapha Abdeljalil, ancien chef du CNT (Conseil National de Transition) accusé d'abus de pouvoir et d’avoir porté atteinte à la sécurité nationale lors de l’assassinat du général Abdel Fatah Younès.
Jeudi dernier 20 décembre, elle a demandé aux autorités libyennes d’annuler son procès prévu à Benghazi le 20 février 2013, d’interdire aux tribunaux militaires de juger des civils et d’inscrire cette garantie dans la future constitution.
Selon l’ONG, le jugement d’Abdeljalil - un civil, ex-chef de milices rebelles - par un tribunal militaire viole le droit international. Son procès constituerait, dit-elle, un dangereux précédent pour la justice libyenne.
HWR conseille aux autorités libyennes de transférer l’affaire devant un tribunal civil… si les « actes répréhensibles » dont il est accusé sont prouvés.
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