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France-Irak Actualité : actualités du Golfe à l'Atlantique

France-Irak Actualité : actualités du Golfe à l'Atlantique

Analyses, informations et revue de presse sur la situation en Irak et du Golfe à l'Atlantique. Traduction d'articles parus dans la presse arabe ou anglo-saxonne.


Entretien n°7 - FBI-Saddam Hussein (18 février 2004)

Publié par Gilles Munier sur 23 Mars 2010, 07:46am

Catégories : #Irak

Entretien n°7                                                  

Baghdad Operation Center

18  février 2004

 

Entretien conduit par George L. Piro

Rapport traduit de l’arabe en anglais par le FBI

 

Traduction en français : Xavière Jardez

Titres, sous-titres et notes : Gilles Munier

 

La révolution baasiste

de juillet 1968

3ème partie :

Saadoun Shaker

et Abdel Karim ash-Shaikhli,

compagnons de Saddam Hussein

 

Saddam Hussein (Détenu de Haute Valeur n°1) a été interviewé le 18 février 2004 dans un bâtiment de détention militaire à l’Aéroport International de Bagdad (AIB), Bagdad, Irak. Hussein a fourni les informations suivantes :

 

L’interviewer a annoncé à Hussein que cette session serait la continuation des deux précédentes et inclura, entre autres, une discussion sur Saadoun Shaker (1).

 

Hussein a reconnu que Shaker était le type de membre du parti Baas qui avait « donné le maximum de ses capacités ». Hussein était  resté en contact avec lui, même après son départ du Parti.

 

Shaker était chef des services secrets,

c’était de notoriété publique

Hussein a rencontré Shaker pour la première fois à la prison de Taji près de Bagdad où tous les deux avaient été condamnés après une tentative de coup d’Etat contre Adbel Salam Aref (2), qui avait renversé le gouvernement du Baas, fin 1963. Au cours de l’année 1965 ou 1966, Hussein et Shaker avaient été transférés à la prison n°1 près de Bagdad. Shaker, finalement libéré, avait continué à rendre visite à Hussein. Leur amitié s’était renforcée et avait grandi. L’évasion de Hussein et d’Abdel Karim ash-Shaikhli (3) fut rendu possible grâce à l’aide de Shaker qui leur servit de chauffeur.

 

Après cette évasion, Shaker était demeuré membre actif du Parti et son amitié avec Hussein a perduré. Hussein a décrit Shaker comme une personne de confiance qu’il considérait comme un ami et celui de ses enfants. Shaker était parmi les soixante-dix « révolutionnaires » de 1968.

 

Quand on lui a demandé quels étaient les postes occupés par Shaker au sein du Parti, Hussein a répondu qu’il acceptait n’importe quelle mission. Il ne se souvient pas des quelles mais dit que cela n’a pas d’importance. C’est un ami et c’est ce qui est important. L’interviewer, dit Hussein, devrait aller demander à Shaker de confirmer cette information (4).

 

A-t-il été directeur des Services Secrets Irakiens (SSI) (5) ? A cette question, Hussein a répondu qu’il était de notoriété publique qu’il était le directeur des SSSI. De l'avis de l'interviewer, il est évident que, pour être en charge d'une organisation comme les services secrets, la personne doit posséder certaines qualifications et compétences avant sa nomination à un tel poste. Hussein a répondu: "nous étions tous de jeunes révolutionnaires ". En tant que tels, il leur manquait l’expérience nécessaire. Ils apprirent « sur le tas». Pour ce qui est de la gestion, ils apprirent du Parti. Diriger est la chose la plus difficile dans la vie, a observé Hussein. Celui qui peut diriger les membres d’un parti et les masses sera très efficace dans son travail. Hussein continua en disant que des membres du Parti « firent des essais », certains réussissaient, d’autres échouaient. Certains membres se sont maintenus jusqu’à ce que leurs responsabilités excèdent leurs capacités. Ils étaient alors remplacés. Quant aux membres du  Parti ayant une expérience militaire, Hussein a remarqué que celle-ci était limitée et qu’elle ne trouvait pas forcément d’application dans les affaires gouvernementales.

 

Hussein a reconnu que Shaker a été directeur des SSI à un moment clé de la révolution. Il a, cependant noté que ce qui importe, c’est toute l’histoire d’une révolution. Peut-être Shaker n’a-t-il pas servi au moment le plus critique. Et il a ajouté : « les difficultés augmentent à mesure que le travail prend de l’ampleur ».

 

Avec Ash-Shaikhli

dans la « clandestinité »

L’entretien se porta ensuite sur Ash-Shaikhli. Pour Hussein, c’était un révolutionnaire et un ami. Tous deux participèrent à la tentative d’assassinat du président irakien Kassem en 1959 (6). Ils s’enfuirent d’Irak vers la Syrie. Là, l’amitié entre Hussein et Ash-Shaikhli se développa, leur fraternité grandit et continua après leur départ pour le Caire.

 

Après la première révolution baasiste de 1963, Hussein et Ash-Shaikhli sont retournés en Irak où Hussein travailla avec des paysans et Ash-Shaikhli a mené des investigations au Qasr al-Nihayya (le Palais de la fin). Plus tard, il devint attaché militaire au Liban. Après le renversement du gouvernement baasiste par Aref, fin 1963, Hussein et Ash-Shaikhli entrèrent tous les deux dans la « clandestinité ». Ils y restèrent jusqu’à la révolution de juillet 1963 en Irak et le retour au pouvoir du Baas. Ils ont, tous deux, exercé des fonctions dans la direction du Parti jusqu’en 1971.

 

Pour Hussein, Ash-Shaikhli était intelligent, mais il ne se concentrait pas assez sur le travail à exécuter. Il aimait « vivre et s’amuser » et Hussein l’avait averti de ce que pensait de lui au sein du Baas. Plus tard, la direction du Parti décida, à la majorité, de le démettre de ses fonctions. Il fut assassiné à Bagdad en 1980. L’interviewer fait remarquer à Hussein qu’il a omis certains détails sur ses relations avec Ash-Shaikhli, par exemple qu’ils avaient fait de la prison ensemble après le renversement du gouvernement baasiste en 1963 et qu’ils étaient devenus amis. Comme on le croit habituellement, note l’interviewer, Ash-Shaikhli vous a sauvé la vie. Hussein a répondu : « Dans quel sens?». L’interviewer raconte alors un incident qui s’est produit au cours des années de « clandestinité », entre 1963 et 1968. Hussein se trouvait dans l’appartement de Ash-Shaikhli, tard dans la nuit. Il a décidé de partir dormir dans une cache d’armes du Parti. Ash-Shaikhli a convaincu Hussein de rester chez lui. Heureusement, car la police a investi le lieu et certains pensent que Hussein aurait pu être tué ou, tout le moins, arrêté s'il s'y était trouvé.

 

Hussein reconnaît que cette histoire est vraie et qu’il était avec Ash-Shaikhli à ce moment-là. Cependant, il a déclaré que la police n’aurait pas pu le capturer ou le tuer. Le lendemain matin, il est allé à la cache d’armes avec Ash-Shaikhli. A leur arrivée, alors qu’il sonnait à la porte, un policier a braqué son arme sur lui. Ash-Shaikhli s’est enfui en voiture. Hussein a expliqué que, même si Ash-Shaikhli était un brave homme, les gens réagissent différemment dans des situations différentes.

 

A cette époque, Hussein était peu connu et passait, de ce fait, inaperçu. Le policier ne l’a pas reconnu. Il a donc joué à celui qui ne savait rien, et demandé si c’était bien la « maison de Mohammad ». Hussein ne se souciait pas qu’on lui tire dessus ou d’être tué, car la police irakienne ne tirait pas facilement sur les gens, à moins d’être sérieusement menacée. De plus, en Irak, les gens « se connaissent » généralement, et les influences tribales jouent. Même si la loi autorise une telle conduite, les tribus cherchent toujours à venger un des leurs. Hussein a continué et précisé qu’il a surpris le policier en repoussant sa mitraillette et l’a braqué avec un pistolet qu’il avait caché sous sa chemise. Il a ordonné au policier de poser ses mains sur la voiture de Hussein qui était restée là, raison pour laquelle la maison avait été découverte. Hussein n’avait pas l’intention de tuer le policier. Il a voulu tirer en l’air au-dessus de la tête de ce dernier. L’arme s’est enrayée. Hussein « a rechargé » et dit au policier qu’il allait tirer une balle au-dessus de sa tête, et une deuxième sur lui s’il bougeait. Après le premier coup de feu, le policier « est devenu comme un chien ». Une altercation s’est alors produite dans la maison. Des « camarades » de Hussein, arrêtés par la police, au bruit de ce qui se passait dehors, ont prévenu les policiers que Saddam était revenu avec des renforts pour les tuer. A ce moment, un des passagers de la voiture de Ash-Shaikhli était arrivé avec une mitraillette. Les policiers ont accepté que ses « camarades » interviennent auprès de Saddam pour qu’ils aient la vie sauve. Tout s’est terminé sans effusion de sang. Il y a, a dit Hussein, de nombreuses histoires de « cette période de la clandestinité » qui sont dignes d’être reproduites dans des films.

 

« J’ai beaucoup de mal

à parler de moi »

On a dit à Hussein que Ash-Shaikhli était décrit, de même que lui-même, comme un membre du Parti aussi important et populaire à cette époque. Hussein a répondu qu’il n’est pas besoin et pas important de jauger une personne contre une autre. Chacun est différent, l’un n’est pas meilleur que l’autre.

 

Hussein a admis que Ash-Shaikhli a été ministre des Affaires étrangères jusqu’en 1971, jusqu’à ce que la direction du Parti le démette de ses fonctions. Hussein a indiqué que toute révocation requérait une décision de la direction. La majorité était requise. De l’avis de Hussein, il aurait pu continuer à servir le Parti et le gouvernement. A l’époque, Hussein pensait que Ash-Shaikhli devait être « critiqué », mais qu’on aurait dû lui laisser une chance de corriger sa conduite. Ash-Shaikhli n’aurait jamais été élu membre du Parti sans l’appui d’Hussein. Son absence de concentration au travail et son refus d’accepter les critiques ont convaincu la direction du Baas de le renvoyer.

 

Ash- Shaikhli était-il perçu comme un successeur potentiel du Président Bakr ? A cette question, Hussein a manifesté son désaccord et dit que cette assertion était trop forte. Elle donnait l’impression que l’interviewer sous-entendait qu’il avait éliminé de la direction ceux qu’il considérait comme une menace pour sa position dans le Parti. Dès la période de clandestinité, Hussein était déjà en charge de responsabilité. Alors qu’il était en prison, la direction du Baas lui avait envoyé une lettre l’informant qu’elle le recommandait pour devenir membre du Comité Central. Hussein avait répondu : « De quelle utilité suis-je en  prison ? ». Il avait demandé au Parti, qui n’en fit rien, de trouver quelqu’un d’autre à sa place. Peu après, Bakr et Hussein devinrent membres du Comité Central, un organisme au-dessus du Comité Régional et de tous les autres organismes partisans. Bakr devint Secrétaire général et Hussein,  Secrétaire général adjoint bien qu’étant  « dans la clandestinité ».

 

Hussein a dit qu’il lui était embarrassant de parler de sa position dans le Parti. Son statut y était connu, même avant la révolution. Tous ceux, aujourd’hui morts ou toujours vivants, qui ont été nommés à des postes dans la hiérarchie le méritaient. En fait, cela revenait à savoir qui était élu. « J’ai beaucoup de mal à parler de moi », dit Hussein. Les membres du Parti n’aimaient pas parler d’eux-mêmes, car Hussein le leur avait conseillé.

 

Nasser n’était pas un dictateur

L’interviewer a fait remarquer qu’il était généralement admis, en Irak et à l’extérieur, que les rivaux potentiels de Hussein avaient tous été éliminés au cours de la période de la révolution de 1968 et de son accession à la Présidence en 1979. Il a nié qu’une telle information puisse provenir de personnes en Irak ou qu’elles puissent croire une telle information ; elle ne pouvait provenir que de gens à l’extérieur, être leur opinion. Ce n’était pas un fait avéré.

 

Mis à part cela, il faut, pour Hussein, examiner cette idée en toute logique. Il existe, dit-il, dans l’histoire, de par le monde, de nombreux exemples d’ascensions au pouvoir semblable après une révolution. En Egypte, Nasser et Sadate sont les seuls qui soient « demeurés » avec la révolution, Nasser devenant président. En France, un simple soldat, Napoléon est devenu le dirigeant du pays après la Révolution quand d’autres ont abandonné. L’Amérique ne manque pas d’exemples de ce phénomène. Pour Hussein, ce sont « les voies révolutionnaires ».

 

Selon Hussein, les soulèvements précédents, comme la Révolution française, étaient des tragédies comparées à celles du temps où nous vivons. Les révolutions sont une nouvelle manière de gouverner, pas « une manière libérale » où quelqu’un est choisi et formé pour devenir un dirigeant. Les révolutions viennent du peuple.

 

La révolution de 1968 en Irak comprenait soixante-dix « révolutionnaires ». Très peu servirent le gouvernement et/ou le Parti après la révolution. Certains obtinrent des postes où ils réussirent, d’autres non. Tous n’avaient pas les capacités pour gouverner en professionnels. Certains continuèrent à servir, d’autres, avec le temps, quittèrent. Pour Hussein, ils étaient tous des serviteurs du peuple.

 

A la question de savoir s’il pensait que Nasser avait été un dictateur, Hussein répondit qu’il n’était pas d’accord. L’interviewer lui ayant demandé de définir la dictature, Hussein l’a décrite comme une forme de gouvernement où une personne gouverne seule, sans parlement, sans conseil ou comité. Selon Hussein, ces caractéristiques ne correspondaient pas au gouvernement de Nasser : il avait un parlement. Cependant, un parlement est impossible au début d’une révolution. D’habitude, un comité révolutionnaire est établi et est ensuite suivi d’un parlement ou d’un comité populaire. Hussein n’aime pas comparer l’Irak et la révolution de l968 à Nasser et l’Egypte. Nasser était un militaire et  n’avait pas de parti. En Irak, le Baas était un Parti dont les cellules partaient des villages jusqu’à la direction. Il y avait un parlement élu par le peuple. Le Parti et le Conseil du Commandement de la Révolution (CCR) discutaient de tout.

 

« Que voulez-vous insinuer ?

Pourquoi tournez-vous

autour du pot ? »

Hussein et Ash-Shaikhli sont-ils restés amis après le départ de ce dernier du Parti, a-t-il été demandé à Hussein. Il a répondu que ses amis étaient ceux qu’il rencontrait régulièrement au sein de la direction. Il n’avait pas d’amis en dehors du Parti et de la direction. Une amitié véritable comporte des « devoirs ». Hussein a considéré Ash-Shaikhli comme un proche après la révolution et s’il avait besoin de discuter d’un point, il envoyait le chercher pour déjeuner et parler. Hussein ne se souvient pas combien de fois il l’a rencontré après son départ du gouvernement (7), mais Ash-Shaikhli a continué à entretenir de bonnes relations avec ses fils Uday et Qusay. Hussein affirme que ses sentiments pour Ash-Shaikhli sont restés identiques, bien qu’ils ne passaient plus autant de temps ensemble. En raison de sa charge de travail, Hussein n’avait plus le temps d’avoir des relations sociales en dehors de la sphère du Parti ou de sa direction.

 

Avait-il éprouvé des sentiments particuliers lorsque Ash-Shaikhli a été tué à Bagdad en 1980 ? Hussein a répondu : « oui ». Le - ou les assassins – a-t-il été arrêté ? « Je ne crois pas ». Une enquête a eu lieu, mais le crime n’a pas été résolu. Hussein a remarqué que tous les crimes ne le sont pas non plus en Amérique, en France ou en Italie. Ne trouvait-il pas étrange qu’un crime dont la victime était un ancien ministre, un ancien révolutionnaire et un ancien ami du Président ne fût pas élucidé ? Hussein a rétorqué : « Que voulez-vous insinuer ? Pourquoi tournez-vous autour du pot ? ». Des proches de Hussein ont aussi été la cible de tentatives d’assassinat : Tarek Aziz, Uday Hussein par exemple. Ces crimes sont restés insolubles. Cela  arrivait en Irak comme partout dans le monde.

 

Hussein a terminé la session en disant que certains prétendront que Ash-Shaikhli a été assassiné par le gouvernement irakien. Il a ajouté que tout peut être dit par ceux qui ont prétendu que Ash-Shaikhli pouvait devenir Président irakien.

 

Notes :

(1) Cf. entretien n°5 et 6, et notes.

(2) En septembre 1964, le Président Abdel Salam Aref s’étant débarrassé des baasistes qui l’avaient porté au pouvoir, Saddam et Ash-Shaikhli organisèrent une attaque du palais présidentiel avec des bombes artisanales. L’opération échoua. Ils furent arrêtés, mais s’évadèrent le 23 février 1966.

(2) Le général Abdel Salam Aref (1920-1966) avait été membre de l’Organisation des officiers libre qui renversa la monarchie en juillet 1958. Devenu n°2 du Président Kassem, il s’opposa à ce dernier  qui était hostile à l’adhésion de l’Irak à la RAU (République Arabe Unie, qui comprenait l’Egypte et la Syrie). Admirateur du Président Nasser, il s’allia aux baasistes qui le portèrent au pouvoir en février 1963, puis il s’en sépara. Abdel Salam Aref est mort, en avril 1966, dans un accident d’hélicoptère alors qu’il s’apprêtait à signer un accord avec la rébellion kurde. Son frère Abdul Rahman, également Général, lui succéda.

(3) Abdel Karim ash-Shaikhli a participé avec Saddam Hussein à la tentative d’assassinat du Président Kassem, opération décidée par Fouad al-Rikabi, alors chef du parti Baas irakien. Après la révolution de 1968, il entra au Commandement régional et au Commandement national du parti Baas.

(4) Saadoun Shaker est également incarcéré au Camp Cropper. Il n’était plus membre du Conseil de commandement de la révolution (CCR) depuis septembre 1990.

(5) Les services secrets irakiens (Jihaz Al-Mukhabarat al-A'ma) ont été réorganisés à plusieurs reprises après la Révolution de 1968, notamment à la suite de la tentative de coup d’Etat de Nadhim Kazzar (cf. entretien n°6). Ils ont effectivement été dirigés par Saadoun Shaker, ministre de l’Intérieur et membre du Conseil de Commandement de la révolution (RCC), secondé par Barzan Ibrahim, demi-frère de Saddam Hussein. Le général Rafi Abd al-Latif Tilfah, dernier directeur des services secrets itakiens, recherché par les Américains (1 million de dollars de prime), serait un des dirigeants de la résistance.

(6) La tentative d’assassinat eut lieu le 7 octobre 1959, rue Rachid, à Bagdad.

(7) Abdel Karim ash-Shaikhli fut nommé chef de la délégation irakienne à l’ONU (1971-1978).

 

© X.Jardez et G. Munier – Traduction en français et notes

 

Traduction des entretiens précédents

sur le blog

 

 

 

 

 

 

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