/image%2F0932250%2F20250521%2Fob_7b431f_quds.jpg)
Revue de presse : Quds News Network (20 mai 2025)*
Washington - Israël pourrait se préparer à lancer une frappe militaire contre les installations nucléaires iraniennes si les États-Unis concluent un “le mauvais accord” avec l'Iran, selon de nouvelles informations obtenues ces dernières semaines par les services du renseignement américains. CNN a rapporté ces informations mardi, citant plusieurs responsables américains proches des évaluations classifiées.
Les dirigeants israéliens n'ont pas encore pris de décision définitive, mais certains signes indiquent que les préparatifs sont bien avancés. Des mouvements militaires, des communications interceptées et des exercices aériens achevés suggèrent qu'Israël envisage une action radicale, malgré les négociations nucléaires en cours entre les États-Unis et l'Iran.
Le moment choisi suscite l'inquiétude à Washington. Le président américain Donald Trump poursuit toujours les négociations en vue d'un accord nucléaire avec l'Iran. Une frappe unilatérale d'Israël pourrait saboter les efforts diplomatiques et déclencher un conflit plus large, ont averti des responsables américains.
Une source des services du renseignement a déclaré :
“Les chances d'une frappe israélienne ont considérablement augmenté ces derniers mois”. Une autre a ajouté : “Un accord défavorable avec l'Iran poussera Israël à agir seul”.
Les services du renseignement américains ont suivi l'évolution de la stratégie d'Israël. Parmi les observations récentes, on note le déplacement de munitions aériennes et des exercices militaires adaptés aux missions à longue portée. Cependant, certains responsables affirment qu'il pourrait s'agir de tactiques de pression plutôt que d'indicateurs d'une action imminente. Malgré les tensions, l'administration Trump reste concentrée sur la diplomatie.
Les responsables de la Maison Blanche sont divisés. Certains pensent qu'Israël pourrait agir rapidement. D'autres pensent que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu ne prendra pas le risque de compromettre l'alliance entre les États-Unis et Israël sans avoir au moins l'accord tacite de Washington.
“Netanyahu est dans une position difficile”, a déclaré Jonathan Panikoff, ancien haut responsable des services du renseignement américains.
“Il essaie d'empêcher la conclusion d'un accord peu avantageux pour Israël sans s'aliéner Trump”.
Israël n'a pas les moyens de détruire seul le programme nucléaire iranien. Selon les experts, il aurait besoin du soutien américain, notamment pour le ravitaillement en vol et les bombes antibunker sophistiquées. Mais des sources américaines affirment que ce type de soutien est peu probable, à moins que l'Iran ne provoque un incident majeur.
Israël craint que l'administration Trump n'accepte un accord nucléaire qui n'interdit pas tout enrichissement d'uranium. L'Iran insiste sur son droit à enrichir de l'uranium à des fins civiles, en vertu du Traité de non-prolifération nucléaire de l'ONU. Les États-Unis refusent cette clause.
“Notre position est zéro enrichissement”, a déclaré l'envoyé spécial américain Steven Witkoff. “Nous l'avons clairement indiqué dans notre proposition”.
Le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, a répondu mardi en qualifiant la demande américaine de “grave erreur”.
*Source : Quds News Network
Traduit par Spirit of Free Speech