/image%2F0932250%2F20250304%2Fob_648dfc_rfi.png)
Israël a mené des frappes dans la bande de Gaza et menace de lancer une opération baptisée « Plan de l'enfer ». Élaboré par le gouvernement du Premier ministre Benyamin Netanyahu, ce plan comprend également la suspension de l'aide humanitaire. C'est déjà le cas depuis hier, dimanche 2 mars. Mais aussi d'arrêter l’approvisionnement en électricité à Gaza et le déplacement vers le sud des populations tout juste rentrées dans le nord. Ce plan prévoit aussi une reprise des combats à grande échelle.
Revue de presse : RFI (avec son correspondant à Jérusalem, Sami Boukhelifa - 3 mars 2025)*
«Les otages d’abord, le Hamas ensuite»
« Les otages d’abord, le Hamas ensuite ». C’est ce que réclame le Forum des familles d’otages qui s'inquiète des répercussions sur leur proches des mesures prises par Israël : le blocage de l’aide humanitaire et une éventuelle reprise des combats.
Les familles d’otages craignent la reprise des combats, écrit notre correspondant à Jérusalem, Michel Paul. Et, hier soir c’est une des plus importantes manifestations de ces derniers mois qui s’est déroulée face à la résidence de Benyamin Netanyahu à Jérusalem et également à Tel Aviv. Sur les pancartes arborées par des manifestants on pouvait notamment lire : « Le gouvernement aurait pu vous sauver.. Mais il a préféré choisir la voie de la vengeance ». Le Forum des familles d’otages demande la poursuite de l’accord conclu avec le Hamas.
Des négociations pour une seconde phase de cet accord et idéalement le retour en une fois de tous les otages restants. Dans une déclaration, les représentants des familles expriment leur désespoir et leur exigence de voir les otages rapatriés sans délais. D'après le décompte israélien en tout, ils sont 59 toujours retenus à Gaza dont 35 sont présumés ne plus être en vie. Quatre des otages récemment rapatriés en Israël s’envolent aujourd’hui pour Washington pour rencontrer Donald Trump à la Maison Blanche, à l’invitation de ce dernier.
*Source : RFI