Par Merry Fitzgerald (revue de presse : Facebook – 21/3/22)*
Le 20 mars 2022 marque la 19e commémoration de l'invasion de l'Irak par les États-Unis et la Grande-Bretagne en 2003 qui a entraîné une occupation dévastatrice et l'anéantissement du pays.
Au cours des 19 dernières années, l'Irak a été dans un état constant de terreur et de destruction en raison de l'environnement catastrophique que les forces d'occupation ont laissé sur ses traces.
La destruction des infrastructures, le ralentissement économique extrême, la chute des taux de fréquentation scolaire et la création de divisions sectaires dans le pays ne sont que quelques caractéristiques de l'occupation brutale.
Les civils iraquiens ont été soumis aux crimes les plus hideux. Les jeunes hommes et femmes ont été brutalement torturés et humiliés. La célèbre prison d'Abou Ghraib, près de Bagdad, est devenue le lieu principal de détention des Iraquiens, où des actes sauvages de violences physiques et mentales ont été perpétrés
Les violations les plus choquantes des droits des femmes se sont produites pendant l'occupation, où les femmes ont été prises en otage, torturées, maltraitées et même violées
19 ans depuis l'invasion et aucune excuse officielle n'a été faite, aucune restitution ou indemnisation pour l'État délapidé n'a été délivrée et aucun tribunal juridique international n'a été créé. Le temps est venu d'obtenir justice pour le peuple iraquien et d'assurer la responsabilité.
Le Centre international pour la justice de Genève (GICJ) ne défendra pas l'impunité et pense que la justice doit être rétablie sur la scène internationale. Le GICJ demande que justice soit recherchée, que les auteurs soient tenus responsables et que la communauté internationale soit solidaire pour soutenir le peuple iraquien qui a été confronté à d'innombrables injustices et violations des droits de l'homme, constantes destruction et guerre.
*Source : Facebook