Revue de presse : RTBF (19/12/21)*
L’Irak a signé des accords avec deux compagnies chinoises pour la construction d’un millier d’écoles dans la capitale Bagdad et le reste du pays, un responsable gouvernemental expliquant dimanche que le projet devrait être achevé en deux ans.
Au total, le pays a besoin de construire 8000 écoles "pour combler le manque dans le secteur de l’éducation", a indiqué dimanche Hassan Mejaham, un responsable du ministère de la Construction et de l’Habitat.
En présence du Premier ministre Moustafa al-Kazimi, les accords ont été signés jeudi avec deux entreprises chinoises : Power China, qui construira 679 établissements scolaires, et Sinotech, qui en érigera 321.
Des écoles payées avec du pétrole
Pays extrêmement riche en hydrocarbures, l’Irak souffre d’infrastructures en déliquescence, après des décennies de guerre et une corruption endémique qui gangrène tout l’appareil de l’Etat. Il faudra deux ans pour finir la construction des 1000 écoles, même si les premiers établissements devraient être livrés un an après le début des travaux lancés "très prochainement", a précisé M. Mejaham.
Il a ajouté que l’ardoise irakienne sera payée avec du pétrole.
Une deuxième phase prévoit la construction de 3000 écoles, avant une dernière phase devant permettre d’ériger 4000 établissements scolaires.
"Des décennies de conflit et de sous-investissement en Irak ont détruit ce qui était autrefois le meilleur système éducatif de toute la région", indique l’Unicef sur son site Internet, précisant qu’une école sur deux dans le pays a subi des dommages et doit être réhabilitée. Dans le pays de 40 millions d’habitants, "près de 3,2 millions d’enfants Irakiens en âge d’aller à l’école ne sont pas scolarisés", précise l’agence onusienne.
*Source : RTBF