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France-Irak Actualité : actualités du Golfe à l'Atlantique

France-Irak Actualité : actualités du Golfe à l'Atlantique

Analyses, informations et revue de presse sur la situation en Irak et du Golfe à l'Atlantique. Traduction d'articles parus dans la presse arabe ou anglo-saxonne.


Des armes nouvelles pour une guerre nouvelle

Publié par Gilles Munier sur 30 Août 2020, 08:23am

Par Robert Bibeau (revue de presse : Les 7 du Québec – 29/8/20)*

La guerre pandémique à la COVID-19

Le coronavirus, baptisé SARS-CoV-2, responsable de la maladie Covid-19, a voyagé à travers 170 pays depuis la première apparition de symptômes chez un habitant de la province du Hubei, en Chine. Le 31 décembre dernier, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a été informée d’une épidémie de «pneumonie de cause inconnue» dans la ville de Wuhan, septième ville la plus importante de Chine avec onze millions d’habitants. Les premiers individus infectés avaient tous fréquenté un marché d’animaux vivants à Wuhan laissant croire à un virus d’origine animale. Depuis, nous avons appris que ce coronavirus n’est pas un mutant d’origine animale, mais serait le produit trafiqué d’un laboratoire virologique militaire de niveau P4 (américain – Fort Detrick ou chinois – Wuhan ???):

 https://les7duquebec.net/archives/257242.

Ces allégations ont été corroborées par les travaux des professeurs Tritto (Italie) et Luc Montagnier (France) :

 https://les7duquebec.net/archives/257295

 En date du 28 août 2020, 24,452,142 cas de Covid-19 ont été enregistrés de par le monde et 831,500 personnes en seraient décédées, quoique de plus en plus de voix s’élèvent pour contester la fiabilité des données étriquées transmises par l’OMC:

https://les7duquebec.net/archives/257300.

Rappelons que la population mondiale étant de 7,700,000,000 individus, le taux de contagion du Covid-19 serait de 0,03%  (24,452,142 cas/ 7,700,000,000) et sa contribution aux décès mondiaux d’environ 1,4% (831,500 morts Covid-19/57,000,000 morts annuels sur Terre). À titre comparatif la malnutrition tue 3,100,000 individus chaque année autant pour l’alcoolisme, et autant pour le tabagisme.(1)

Après huit mois de guerre virale, le capital gagne la première manche

Après huit mois de guerre larvée d’un nouveau genre, une guerre bactériologique inédite, nous devons nous rendre à l’évidence, le prolétariat international a perdu la première manche de cette guerre que le grand capital mondial nous a imposée. Le grand capital mondial a su embrigader et encadrer adéquatement la grande bourgeoisie d’affaire, du commerce, des communications et de l’industrie; la moyenne et la petite bourgeoisie pléthorique tétanisée de voir s’envoler ses rêves d’immortalité – ployant tous sous la trique de l’État fasciste et des médias aux ordres. Sans conteste, l’arnaque pandémique a fonctionné. La bataille a culminé avec le confinement – arme de destruction massive – où deux milliards d’individus bien portants ont accepté de s’emprisonner en résidence surveiller et de jouer les garde-chiourmes, puis de porter des masques dangereux, de s’astreindre à divers gestes barrières à la solidarité, des gestes de résignation et de soumission aux grands patrons. Il ne leur reste plus qu’à nous faire ingurgiter de force leur vaccin alambiqué.

Heureusement, instinctivement, les jeunes des classes pauvres ont résisté à cette mascarade bancale. Aux États-Unis, entre autres, les jeunes sans organisation et sans aide ont spontanément résisté à ce mauvais scénario déglingué. Ils se sont battus contre l’État policier dans une centaine de villes, démontrant ainsi qu’ils ne se laisseront pas facilement transformer en chair à canon. Malheureusement, le prolétariat désemparé, inconscient et désarmé suite à un siècle de trahison gauchiste, s’est très peu mobilisé derrière ces jeunes pour mettre en échec ce jeu de guerre désespéré.

En effet, cette première manche, emportée haut la main par le grand capital financier, ne peut mener qu’à l’approfondissement de l’impasse dans laquelle les différents camps belligérants sont acculés. Leur guerre commerciale, financière, monétaire, virale, puis nucléaire ne sauvera pas ce mode de production moribond. Le prolétariat devra comprendre que la solution ne viendra pas des dieux du coronavirus ni d’aucune arme létale de destruction massive.

L’alternative chinoise!

Examinons l’histoire récente. L’un des grands secrets de la croissance du bloc des pays «émergents» est le fait que la Chine, forte de ses 1,3 milliard d’individus, s’est imposée comme «Atelier du monde» après 2001, d’abord dans les industries peu qualifiées telles que le textile et les jouets, puis dans les produits pharmaceutiques et, plus récemment, dans l’assemblage et la production de produits électroniques, le numérique, les robots et machines-outils et les semi-conducteurs dont elle est devenue le premier producteur mondial. Le bloc se précise quand les institutions financières mondiales se rabattent sur le champion chinois aux dépens des grandes puissances industrielles occidentales moins rentables, en particulier les États-Unis. Brzezinski a souvent écrit que l’État-nation devait être éliminé. Par son avidité pour des rendements croissants, le capital financier apatride a aidé la Chine à devenir un adversaire des États-Unis sur le plan économique, via la haute technologie, seul moyen de maintenir le taux de plus-value relative par des gains de productivité. Bref, le vorace capital financier mondial a contribué à détruire l’hégémonie de la superpuissance étasunienne déclinante et à consolider celui de la Chine émergente.

Au début de la présidence de Xi Jinping en 2012, la Chine était devenue une véritable puissance économique, deuxième en importance après les États-Unis. Il est clair que cela n’aurait jamais pu se produire sous la supervision des vieilles familles anglo-saxonnes qui avaient mené les guerres de l’opium pour soumettre la Chine et permettre  le pillage de son économie.

«La même banque britannique impliquée dans le commerce de l’opium en Chine, la Hong Kong and Shanghai Bank (HSBC), fondée par un Écossais, Thomas Sutherland, en 1865 dans la colonie britannique de Hong Kong de l’époque, est aujourd’hui la plus grande banque non chinoise de Hong Kong. Ces dernières années, HSBC a tissé des liens très étroits avec la Chine : depuis 2011, Laura Cha est membre du conseil d’administration et vice-présidente de HSBC. Mme Cha était auparavant vice-présidente de la Commission chinoise de réglementation des valeurs mobilières, étant la première personne hors de la Chine continentale à rejoindre le gouvernement central de la République populaire de Chine à Pékin au rang de vice-ministre. En d’autres termes, la plus grande banque du Royaume-Uni a un membre de son conseil d’administration qui était membre du Parti communiste chinois et un fonctionnaire du gouvernement chinois. La Chine a besoin d’accéder à la monnaie occidentale et HSBC et d’autres banques choisies comme JP MorganChase, Barclays, Goldman Sachs sont heureuses de l’aider.» (2) 

Le socialisme avec les caractéristiques chinoises

Jusqu’en 2012, lorsque Xi a pris la tête du PCC, la Chine semblait dans l’ensemble vouloir être un «joueur d’équipe» mondialiste. Cependant, en 2015, après un peu plus de deux ans de mandat, Xi Jinping au nom des nombreux multimilliardaires chinois a proposé une stratégie industrielle nationale: Made in China. Le document «Chine 2025» a remplacé un document occidental antérieur qui avait été formulé avec la Banque mondiale et les États-Unis, le rapport «Chine 2030» sous la direction de Robert Zoellick. Le PCC [Parti communiste chinois] sous Xi était déterminé à faire de la Chine la puissance hégémonique mondiale dans l’industrie de pointe, de l’intelligence artificielle (IA) et des biotechnologies.

« Chine 2025 », combinée à la promotion par Xi de l’Initiative de La Route et de la ceinture de la soie pour une infrastructure mondiale reliant la Chine par voie terrestre, maritime et aérienne à l’Eurasie et même au-delà, a probablement indiqué aux mondialistes que la seule solution pour éviter de perdre leur pouvoir au profit d’une hégémonie mondiale de la Chine serait finalement la guerre. Une guerre qui détruirait les deux puissances nationales-mondialistes, les États-Unis et la Chine.

De nouvelles armes de guerre pour une nouvelle forme de guerre

ette guerre sera très probablement différente de la confrontation militaire de la Seconde Guerre mondiale. En 2020, les États-Unis et la plupart des économies industrielles occidentales ont provoqué la pire dépression économique depuis les années trente, en guise de réponse étrange et incompréhensible à un virus se propageant chez les personnes âgées. Malgré le fait que le nombre de morts, même avec des statistiques largement gonflées, soit au niveau d’une sévère grippe saisonnière, l’insistance des larbins politiciens et de l’OMS corrompue pour imposer une quarantaine draconienne et une perturbation économique a paralysé les principales infrastructures industrielles aux États-Unis, au Canada, en Australie et dans la plupart des pays de l’UE. Une étrange façon de mener une guerre d’expansion(!)

« Dans ces conditions, quel type d’escalade est probable? En 1999, deux colonels de l’APL chinoise, Qiao Liang et Wang Xiangsui, ont publié un livre intitulé «Unrestricted Warfare». Les deux hommes ont révisé leur document en 2016. Cela permet de faire le point sur la stratégie militaire chinoise de pointe. » (3)

Passant en revue la doctrine militaire étasunienne publiée au lendemain de l’opération étasunienne «Tempête du désert» contre l’Irak en 1991, les auteurs chinois dénoncent ce qu’ils considèrent comme une dépendance excessive des États-Unis à la force militaire traditionnelle et à la doctrine militaire conventionnelle. Ils affirment: «Observer, examiner et résoudre les problèmes du point de vue de la technologie est une pensée typiquement américaine. Ses avantages et ses inconvénients sont tous deux très apparents». Ils ajoutent que «les menaces militaires ne correspondent pas le plus souvent aux principaux facteurs affectant la sécurité nationale… ces facteurs traditionnels sont de plus en plus liés à l’accaparement des ressources, à la lutte pour les marchés, au contrôle des capitaux, aux sanctions commerciales et à d’autres facteurs économiques, au point que ces facteurs militaires traditionnels deviennent même secondaires par rapport à ces facteurs économiques stratégiques. Ils constituent un nouveau modèle qui menace la sécurité politique, économique et militaire d’une ou plusieurs nations. Les deux auteurs définissent la nouvelle forme de guerre comme «englobant les sphères politique, économique, diplomatique, sanitaire, culturelle et psychologique, en plus des sphères terrestre, maritime, aérienne, spatiale et électronique».

Parmi les méthodes proposées, ils suggèrent que la Chine pourrait utiliser le piratage de sites web, le ciblage des institutions financières, le terrorisme, l’utilisation des médias et la conduite d’une guerre urbaine. Les récentes révélations selon lesquelles des entités chinoises versent des millions de dollars en recettes publicitaires au New York Times et à d’autres grands médias américains pour exprimer des opinions favorables à la Chine en sont un exemple. De plus, on ajoute : manœuvrer un ressortissant chinois pour diriger le plus grand fonds de pension public étasunien, CalPERS, qui a versé des milliards dans des actions chinoises risquées, ou persuader la Bourse de New York de coter des dizaines d’entreprises chinoises sans exiger l’adhésion à la transparence comptable étasunienne accroît la vulnérabilité financière des États-Unis. Sans oublier de répandre un virus létal parmi des populations fortement urbanisées et lourdement fragilisées par des années d’austérité et de coupures dans les services de santé… véritable cause de l’hécatombe dans les résidences pour personnes âgées. Voilà les nouvelles armes de la nouvelle guerre mondiale.

On peut la qualifier de guerre sans limites, où rien de ce qui perturbe l’ennemi n’est interdit. Selon Qiao : «la première règle de la guerre sans limites est qu’il n’y a pas de règles, rien n’est interdit». Il n’y a pas de conventions de Genève. Rien de novateur ici. Les guerres d’expansion impérialiste n’ont jamais respecté de règles humanitaires (?!…)

Les deux auteurs ajoutent que cette guerre nouveau genre pourrait inclure des attaques contre la sécurité politique, la sécurité économique, la sécurité sanitaire, la sécurité culturelle et la sécurité de l’information de la nation adverse. La dépendance de l’économie étasunienne vis-à-vis des chaînes d’approvisionnement chinoises, à partir  des antibiotiques de base aux masques chirurgicaux, aux défibrillateurs, et aux respirateurs, aux minéraux de terres rares, n’est qu’un domaine de vulnérabilité parmi d’autres.

De son côté, la Chine est vulnérable aux sanctions commerciales, aux perturbations financières, aux attaques bioterroristes et aux embargos pétroliers, pour n’en citer que quelques-uns. Certains ont suggéré que la récente invasion de criquets pèlerins et la dévastation de la peste porcine africaine sur les réserves alimentaires de base de la Chine n’étaient pas simplement un « Act of God ». Sinon, nous sommes probablement plongés dans une forme non déclarée de guerre entre les États-Unis et la Chine dans laquelle le SARS-CoV-2 – Covid-19 n’est qu’une arme létale supplémentaire qu’une puissance expérimente sur le monde grandeur réelle. 

Notes

  1. https://www.notre-planete.info/actualites/4378-causes-mortalite-monde#:~:text=Chaque%20ann%C3%A9e%2C%20environ%2057%20millions,7%2C6%20milliards%20de%20personnes.
  2. https://les7duquebec.net/archives/257235
  3. https://les7duquebec.net/archives/257235

 *Source : Les 7 du Québec

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