Par Gilles Munier/
Le 18 février dernier, le juge Ezzat Tawfiq Jafar, président de la Commission d’intégrité irakienne, a déclaré avoir traité 12 398 cas de corruption en 2018, dont 8 938 ont été clôturés.
Il a révélé que 3 070 accusés ont été déférés à la justice, parmi lesquels 11 ministres et 156 hauts fonctionnaires, ainsi que des directeurs généraux.
La Commission d'intégrité dépend du Parlement. Le jugement des délits relève du pouvoir judiciaire, saura-t-on un jour si les procès ont eu lieu et si les peines ont été exécutées?
Le mois dernier, Moqtada al-Sadr a menacé de demander l'ouverture d'une enquête sur les cas de corruption enregistrés sous le règne de Nouri al-Maliki. On espère qu’il ne s’agit pas d’une parole en l’air.
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