Par Gilles Munier/
Mahmoud Alavi, ministre iranien du renseignement, a annoncé l’arrestation de 41 membres de Daech - l’Etat islamique - impliqués dans les attentats commis à Téhéran contre le Parlement et le mausolée de l’Imam Khomeiny, et que le chef du réseau a été tué dans un pays voisin (sous-entendu l’Irak).
Le commando avait déjà tenté de commettre des attentats en Iran l’an dernier, mais avait dû se réfugier en Irak, leur chef – Abou Aïsha – ayant été démasqué et tué.
Le ministre a révélé que plus d’une centaine de projets terroristes en Iran ont été déjoués ces deux dernières années.
Selon le site Rudaw, sur les 5 attaquants quatre étaient kurdes originaires de la province de Kermanshah, en particulier de la ville de Paweh près de la frontière irakienne. Dans la vidéo diffusée par l’Etat islamique, un des terroristes s’exprime d’ailleurs en partie en langue kurde sorani.
Un des terroristes, qui emploie le terme Rawafiz – apostats - pour désigner les chiites, y déclare que l’opération est – Si Dieu veut- la première visant l’Iran mais pas la dernière, que son unité n’est « l’agent de personne » et que l’Arabie saoudite sera le prochain objectif de l’Etat islamique.
L’enquête des services secrets iraniens pour savoir si un - ou plusieurs pays étrangers - a inspiré ou soutenu le commando se poursuit.
Ces derniers jours, 5 personnes membres de l’Etat islamique ont été arrêtées à Jask, port situé dans le golfe d’Oman, non loin d’une base navale stratégique de la marine iranienne et d’un pôle d’exportation pétrolière.