/image%2F0932250%2F20140902%2Fob_f3870a_maliki-2.jpg)
Par Gilles Munier (Afrique Asie – septembre 2014)*
Nouri al-Maliki était d’accord pour quitter le pouvoir, mais à ses conditions et la tête haute. Selon le quotidien saoudien Al Sharq al-Awsat, il avait posé 28 conditions à son départ parmi lesquelles: l’immunité juridique pour lui et plusieurs centaines de ses partisans afin d’échapper aux procès qui ne manqueraient pas de leur être intentés pour corruption et crimes et tortures commis ces huit dernières années. Il exigeait aussi, pour ces derniers, le versement d’un salaire et l’allocation de logements. Enfin, il réclamait - selon le site Falloujah News, proche de l’opposition sunnite - le maintien à son service du personnel du Conseil des ministres et la mise à sa disposition… de 2500 gardes du corps. Maliki ne s’est pas accroché au pouvoir, reste à savoir ce qu’il a obtenu en échange, et s’il tiendra ses engagements.
Photo : Nouri al-Maliki
*Source : Afrique Asie (septembre 2014)