Par AlAhed avec sites web (27/3/21)*
Les États-Unis comptaient créer un canal traversant «Israël» grâce à 520 bombes, selon une note déclassifiée de 1963, relayée par Business Insider.
Au milieu des efforts déployés afin de dégager le porte-conteneurs géant Ever Given qui bloque depuis quatre jours le canal de Suez, l’historien américain Alex Wellerstein rappelle sur Twitter qu’il y a 60 ans, les États-Unis envisageaient d’employer des armes nucléaires pour créer une voie de substitution à cette route commerciale cruciale entre l’Europe et l’Asie.
Aucune «faisabilité politique»
La note de 1963, rédigée par le département américain de l'Énergie et le Lawrence Livermore National Laboratory, proposait «l'utilisation d'explosifs nucléaires pour l'excavation du canal de la mer Morte à travers le désert du Néguev», reliant la Méditerranée au golfe d'Aqaba et ouvrant un accès à la mer Rouge et à l'océan Indien. Cette voie artificielle se serait étendue sur près de 260 kilomètres.
Pour justifier le recours à ces centaines de bombes atomiques, le laboratoire brandissait le «coût prohibitif» des méthodes d'excavation conventionnelles. Les auteurs assuraient également que l'utilisation d'un tel arsenal ne poserait pas de problème particulier dans cette «friche désertique et très peu peuplée».
Le projet a été rejeté car sa «faisabilité politique» paraissait peu réaliste à l’administration en place qui redoutait une virulente résistance des pays arabes entourant «Israël» à la construction d’un tel canal.
L'Égypte tente en effet de dégager un porte-conteneurs géant bloquant depuis mercredi cette route commerciale cruciale entre l'Europe et l'Asie, un incident qui pourrait ralentir le trafic maritime mondial pendant plusieurs jours, voire des semaines.
Selon les récentes évaluations, plus de 200 navires sont actuellement bloqués aux deux extrémités et dans la zone d’attente située au milieu du canal.
Selon l’Autorité égyptienne du canal de Suez (SCA), l’incident est dû «principalement au manque de visibilité à cause des conditions météorologiques», avec des vents de plus de 70 km/h. Le dégagement du navire risque de prendre plusieurs semaines.
*Source : AlAhed