Par Michel Grimard (10 novembre 2020)*
Comme d’autres dirigeants nationaux de la jeunesse gaulliste, sous la présidence de cette figure de l’histoire de France, je ne peux que me réjouir de l’unanimité de l’hommage qui lui est rendu. Mais le concert de louanges combien mérité, pour l’homme du 18 juin, me laisse profondément dubitatif. Les souvenirs ressurgissant de ma mémoire, je vois défiler la cohorte de ceux, pour certains encore présents, qui de l’extrême droite à la gauche, ne cessèrent pas de le vilipender. J’aurais souhaité, qu’à l’image de leurs successeurs d’aujourd’hui, qui semblent repentis, ces contempteurs soient mieux inspirés et reconnaissent en leur temps l’œuvre de redressement de notre pays, accompli par Charles de GAULLE. Malgré leur opposition forcenée, le courage de ce héros s’imposa pour relever une seconde fois la France. Même si l’heure est à la glorification, ce dont je me félicite, il est nécessaire, pour les nouvelles générations, de rappeler des réalités que l’enseignement de l’histoire pourrait occulter. La ferveur manifestée à l’occasion du cinquantenaire de sa mort, me remplit d’une intense émotion. Pour ma part, je suis heureux d’avoir servi, très modestement, ce modèle d’homme politique, dont la France d’aujourd’hui aurait tant besoin.
*Source : R.O.U.E
Michel Grimard est ancien Premier Vice-Président National de l’UJP (Union des Jeunes pour le Progrès - Mouvement National de la Jeunesse Gaulliste sous la Présidence du Général de Gaulle). Il préside actuellement le Rassemblement pour l’Organisation de l’Unité Européenne (R.O.U.E).